Controle technique 2 roues.

Cela est évident .... Les motards ne sont pas des Tarlozes. Y en a quand même mais moins que dans les rangs d' aisés collectionneurs de voitures.

Tant que les tafiotes en scooters seront moins nombreux que les bons et valeureux '' motards '' en vrais motos .. ils auront toujours une certaine légitimité. ( j'ai l'impression que je viens de me faire un ennemi et un ami .. hein !!!! Gillou et Papy )

Dédémarrage

ce matin sur paris moins une d'avoir
une pietonne a mon tableau de chasse
la conne !

Pour moi, pas de problèmes pour le C.T. Je donne les clés de la Triumph au gentil Monsieur et je m'en vais faire un tour. Il va chercher longtemps le bouton du démarreur et je serais bien étonné qu'il réussisse à la démarrer.
Gilou, les beaux jours arrivent, ne laisse pas ton scooter au soleil, le plastique ça fond!
Papy Boyington.

C’est un véritable camouflet que le Sénat, ou plus exactement la commission des Affaires européennes au Sénat, réunie en session ordinaire ce 4 octobre 2012, vient d’infliger au lobby des partisans du contrôle technique périodique.

Nous évoquions récemment dans un édito la partialité évidente du rapport »Dekra Motorcycle Road Safety Report » publié en 2010 par la célèbre enseigne de l’inspection des véhicules et qui avait abouti à une proposition de résolution européenne portant sur le contrôle technique périodique, notamment des deux et trois-roues motorisés.

Plutôt que de de s’appuyer aveuglément sur le rapport Dekra, selon lequel 8 % des accidents seraient liés à une défaillance technique, le Sénat souligne qu’ »il y a lieu de s’interroger sur la pertinence des chiffres avancés par la Commission« , rappelant au passage que « le marché du contrôle des deux-roues est estimé à environ 1,5 milliard d’euros »


Le Sénat a donc préféré accorder sa confiance au rapport MAIDS, une étude approfondie sur les accidents des motocycles, publiée sous l’égide de l’Association des constructeurs européens de motocycles (ACEM) avec le soutien de la Commission européenne et qui relève que sur 921 accidents étudiés dans cinq régions tests de France, d’Allemagne, d’Italie, des Pays-Bas et d’Espagne, moins de 0,5 % d’entre eux sont directement liés à une défaillance technique. « Au vu de ces chiffres, l’introduction d’un contrôle technique obligatoire ne me semble pas évidente« , conclut le Sénat, ajoutant qu’ »il convient de souligner que l’ACEM ne peut être suspectée de vouloir minorer l’impact des défaillances techniques, puisqu’elle s’est elle-même déclarée favorable à l’introduction des contrôles techniques, naturellement souhaitée par les concessionnaires« .

La conclusion est soulignée en gras dans le rapport présenté par le sénateur Jean-François Humbert : « De façon générale, aucun lien ne peut être établi entre une réduction du nombre d’accidents et l’introduction du contrôle technique sur les motocycles. »

En conséquence et en vertu du non-respect du principe de subsidiarité (pour les initiés), le Sénat a rejeté cette proposition de règlement de contrôle technique périodique, estimant que cette démarche ne paraît pas fondée tant l’impact des défaillances techniques des automobiles comme des motocycles sur les accidents de la route apparaît résiduel » .

Cerise sur le gâteau, le texte précise que »les données utilisées par la Commission européenne paraissent provenir de sources ayant un intérêt dans l’adoption du texte« . Une belle claque aux lobbies à l’œuvre pour ponctionner les motards français.

La FFMC qui, en plus de mobiliser les motards à plusieurs reprises contre le contrôle technique, avait incité via ses antennes régionales les citoyens-motards à interpeler les eurodéputés, « se réjouit évidemment de ce revers infligé autant à la Commission européenne qu’à Dekra ». Cette décision de la Commission des Affaires européennes au Sénat valide le travail de proximité effectué par la FFMC afin que le bon sens puisse prévaloir sur le sens des affaires…

Nota : Deux enseignements sont toutefois à retirer des différentes études sur lesquelles s’est appuyé le Sénat :
- Le rapport Maids, note que la principale cause de défaillance technique tient à l’usure des pneus. Ce qui, logiquement, n’a pas constitué une raison suffisante au Sénat pour justifier un contrôle technique coûteux, « le propriétaire d’un deux-roues pouvant aisément s’en apercevoir« . A méditer toutefois pour ceux qui roulent en pneus usés…

- Selon une étude menée en 2007 par Peter Christensen et Rune Elvik,les accidents attribués à un défaut technique reflètent bien plus une tendance des usagers à risquer leurs vies, les chercheurs norvégiens estimant que « ceux qui ne font pas attention à la sécurité ne font pas plus attention à l’entretien de leur véhicule ». Et que la mise en place du contrôle technique ne saurait en fait améliorer le comportement de ces personnes. A méditer aussi…

manquent plus qu'ils annoncent que les cartes grises ne servent a rien!! ya pas des kilometres!!!

Voici un texte de mon copain Marco, journaliste à Moto-magazine, qu'on voit souvent à la télé quand il s'agit de sécurité routière en 2 roues.



Salut à tous,

j'ai le plaisir de vous annoncer que la menace du CT des motos s'éloigne pour les huit années à venir : le Parlement Européen, le Conseil européen des ministres des Transports et la Commission européenne ont finalement décidé d’exclure les deux-roues motorisés (2RM, motos et scooters), de la directive portant sur l’harmonisation du contrôle technique à tous les véhicules terrestres à moteur.

Rappelons qu'il y a un peu plus d'un an, en plein été 2012, les militants de la FEMA (fédération européenne des associations motocylistes, association co-fondée en 1988 par la FFMC qui en est toujours le membre le plus actif) alertent la FFMC : à Bruxelles où elle tient son bureau, la FEMA a eu vent d'un projet de "paquet de CT européen" prévoyant d'uniformiser les CT motos dans tous les pays de l'UE (et donc d'en imposer un dans les pays où il n'y a en pas). Ce projet de réglementation prévoit également de contrôler toutes les autos de plus de 6 ans tous les ans (actuellement tous les 2 ans en France) et d'y soumettre également les remorques bagagères, les tracteurs agricoles, les caravanes de tourisme... qui est derrière ? Dekra, leader européen des CT qui fournit ses propres "études" tendant à démontrer qu'un CT améliorerait la sécurité routière. Dekra organise d'ailleurs des conférences-débats-petits fours et champagne sur le thème de la sécurité routière en y invitant les commissaires européens chargés de ces questions.

En France, dès cette nouvelle connue, la FFMC va organiser la défense des intérêts des motards opposés au CT. Comment ? En puisant dans ses données collectées depuis des années pour démontrer qu'il n'y a pas de corrélation directe entre défaillance technique d'un véhicule et accident. La FFMC s'appuie sur des études, des rapports et des analyses tout à fait officiels produits par les experts en sécurité routière émanant des grands corps d'état et des chercheurs en sécurité routière...
Puis, la FFMC active ses militants dans ses 83 antennes départementales en leur demandant d'interpeller leurs eurodéputés et d'aller les rencontrer avec un argumentaire étayé sur ces sources documentaires. En quelques semaines, le secrétariat de la FFMC produit des lettres types, des dossiers à télécharger et soutient des prises de rendez-vous avec des représentants politiques français et les principaux responsables des groupes parlementaires (Sénat et Assemblée nationale). La FFMC informe également la presse qui reprend un peu (mais pas beaucoup) les informations sans doutes jugées un peu trop complexes à décrypter.

Quand commencent les discussions à Bruxelles quelques mois plus tard, la position des parlementaires européens français alertés par la FFMC est devenue majoritairement opposée à un CT des motos et une augmentation de la fréquence d'un CT des autos... non pas que nos politiciens se sentent particulièrement concernés par nos brèles et les vieilles bagnoles, mais plutôt qu'ils commencent à s'inquièter de la montée de l'europhobie qui monte dans la population en général.
Bref, à part les écolos, la France s'oppose au CT des motos. Et chez les écolos, Bové s'est abstenu, désobéissant aux consignes de vote de son groupe politique (Verts). Nos copains de la FFMC de l'Aveyron sont évidement allé le voir chez lui sur le Larzac où il les a reçu.

Mais d'autres pays de l'UE ont voté "pour" le CT... la valse des débats et des votes a duré un moment, les "pro-CT" se trouvant renforcés in-extremis par des amendements déposés par des eurodéputés écolos belges et roumains.

A nouveau, les téléphones ont chauffé à la FFMC et des idées de grosse manif et de grosse colère ont commencé à siffler aux oreilles des eurocrates.

Finalement, le parlement européen a décidé de sursoir au CT des motos jusqu'en 2022 pour les pays où le CT n'est pas encore en vigueur... et si on n'a d'ailleurs pas de CT des motos en France, c'est déjà grâce à l'action de la FFMC depuis des années. :mrgreen:
Et si sur ce coup-là la FFMC n'était pas montée au créneau quasiment toute seule (elle a eu le soutien de la FFM et du CODEVER) vu que le reste des associations motardes des autres pays européens sont un peu décrépies en ce moment, ce projet bien puant serait passé comme une lettre à la poste dans l'indifférence générale !

Qu'en sera t-il dans huit ans ? Bin on verra si d'ici là la FFMC connait une relève nécessaire de ses troupes et de ses adhérents...

Voilà. Comme quoi la Liberté, ça ne se demande pas, ça se prend et ça se défend.

Des infos sur : http://www.motomag.com/Derniere-minute- ... -2022.html et http://www.ffmc.asso.fr/spip.php?article2594 et http://www.eu2013.lt/en/news/pressrelea ... s-package-

   en voila une bonne nouvelle !!

  Bonne nouvelle ..quoique dans 8 ans cela ne sera plus tres important pour ma pomme.

Déjà que le commerce du 2 roue est en chute libre ce n'était pas la peine d'en rajouter une couche ..

Ils vont bien trouver autre chose , pour nous emmerder .